Le but premier d’une stratégie digitale est d’apporter des solutions à un ou plusieurs problèmes, comme par exemple un manque de visibilité sur internet par rapport à la concurrence, l’incapacité d’approcher une cible pourtant visée ou encore une diminution du chiffre d’affaires.

“Pour mettre en place une stratégie efficiente, il faut commencer par définir les besoins de l’entreprise. Souvent, un dirigeant aura une idée assez confuse de ce vers quoi il veut aller, mais il sait quels problèmes il veut régler” explique Murielle Villetelle de l’agence Ashil. Selon les problématiques rencontrées, différentes solutions peuvent être apportées.

C’est tout l’intérêt de favoriser une approche globale pour établir la stratégie digitale la plus pertinente possible. Mais cela demande de pouvoir prendre du recul. “Chez Ashil, nous avons choisi de faire ce travail collaboratif et participatif avec nos clients. Nous les accompagnons dans leur réflexion et les aidons à y voir plus clair. Puis, nous définissons ensemble la meilleure stratégie à adopter”

Comme tout projet d’envergure, un investissement en temps et en argent est requis pour atteindre les objectifs fixés. Ce sont d’ailleurs de ces objectifs que découle le budget global à consacrer à la bonne mise en œuvre de la stratégie digitale choisie. Inutile par exemple de se lancer dans une stratégie SEO pour assurer la promotion d’un événement qui aura lieu dans un mois, le délai est bien trop court. De la même façon, pas question d’investir sur un levier extrêmement coûteux si la trésorerie de l’entreprise ne le permet pas à l’instant. Il en va de même pour la partie “ressources humaines” dédiée au projet.

Certains leviers exigent des compétences plus ou moins fortes, pouvant aller parfois jusqu’à des niveaux experts que toute entreprise n’a pas forcément en interne. “Nous devons anticiper toutes les incohérences et les problématiques qu’il pourrait y avoir, aussi bien dans la conduite du projet que dans les rapports humains, qu’il ne faut bien entendu pas négliger. Car si la feuille de route (ou roadmap) établie ne prend pas en compte l’humain mais seulement le côté technique, le risque d’échec est élevé”, avertit Murielle Villetelle. Il faut donc se poser les bonnes questions et définir quelles sont les contraintes qui se présentent (temps, ressources financières, compétences disponibles, etc.) pour avancer dans le bon sens.

Une fois définis les objectifs fixés et les contraintes à respecter, la stratégie digitale la plus pertinente prend forme. Car de ces deux paramètres – auxquels s’ajoutent la définition de la cible visée – découlent logiquement les leviers les plus pertinents à actionner pour atteindre vos buts. Inbound marketing, SEO, SEA, emailing, réseaux sociaux, développement web… Il existe toutes sortes de manettes à actionner, à mixer entre elles selon les ressources disponibles et le temps imparti.

Pour davantage d’efficacité et s’assurer que ces actions ne sont pas vaines – ce qui se traduirait par une perte de temps, bien entendu, mais aussi d’argent et d’énergie – il faut impérativement prévoir un suivi. Comment ? En mettant en place des indicateurs de performance (KPI) qui permettront d’évaluer les performances des différentes campagnes. Les KPI sont essentiels pour mesurer ses actions digitales et les corriger rapidement si nécessaire. “Grâce à l’expérience ainsi acquise, nous pouvons adapter notre stratégie et l’orienter vers les leviers les plus pertinents pour aller vers encore plus de performance.”