Écrire pour le web n’est pas inné et diffère de la rédaction classique pour le print (ou le papier, en français). “Vos contenus doivent être jugés pertinents à la fois par les internautes qui visitent votre site, bien évidemment, mais aussi par les moteurs de recherche comme Google, dont dépend beaucoup votre visibilité sur internet”, rappelle la rédactrice d’Ashil.
Pour cela, plusieurs règles doivent être respectées. “L’une des plus importantes et évidentes, c’est de rédiger des contenus originaux, exclusifs, qui ne seront publiés que sur votre site et nulle part ailleurs. Les moteurs de recherche détestent le duplicate content (ou copie de contenu) et copier-coller un contenu depuis un autre site a de fortes chances de nuire à votre image si quelqu’un s’en rend compte”, poursuit la rédactrice d’Ashil.
Les contenus doivent également être sérieux, donc sourcés – avec des liens hypertextes de qualité dont certains, si possible, renvoyant vers des pages internes – et argumentés à l’aide de faits comme des statistiques, des chiffres, des études ou des citations par exemple. Ils doivent aussi faire un certain nombre de mots – 300 minimum pour un texte – et être variés.
“Afin de garder l’attention de l’internaute, il importe de rédiger de façon concise en évitant les phrases à rallonge, d’apporter du souffle dans la lecture en structurant à l’aide de titres et d’intertitres courts et accrocheurs, et en revenant souvent à la ligne.” Les répétitions, les fautes d’orthographe et les mots trop compliqués ayant des synonymes plus répandus sont à bannir.
“Et puisqu’il est question de rédaction de contenus numériques, il faut bien réfléchir aux mots clés et les placer judicieusement dans le texte – en début de texte la première fois et en faisant attention de ne pas trop le répéter non plus – pour viser un meilleur référencement sur ces recherches.”